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L'aventure commence au printemps 1980. Elle s'étendra sur huit années, soit jusqu'à l'été 1988, essentiellement au Québec. Elle impliquera des dizaines de bénévoles, des peintres, des sculpteurs, des comédiens, des musiciens, des auteurs, des poètes, la plupart étant ou ayant été détenus. À leur art on attribuera dès lors le qualificatif 'carcéral' : ce printemps-là le concept d'art carcéral naît au Québec. Il ouvrira une fenêtre sur la prison, une vue du dedans qui surprendra des milliers de Québécoises et de Québécois. Car il s'agit bien, on l'aura deviné, d'un projet autant social qu'artistique.
Ainsi
qu'en témoigne son historique
publié sur le site, le concept d'art carcéral
fut d'abord porté par les fondatrices et fondateurs
du Mouvement pour la diffusion des arts carcéraux
du Québec (MDACQ), par ses pionnières
et ses pionniers. Il s'incarna ensuite, à partir
de septembre 1983 et d'une manière remarquable, à
travers la GALERIE MAXIMUM, sise au pied du Mont-Royal
à Montréal, qui allait rayonner par tout le
Québec, de Hull à la Baie James, des universités
aux salons d'art et d'artisanat, ainsi que le documente le
Calendrier
des événements. Un calendrier partiel, inachevé,
qui relève à ce jour au-delà d'une centaine
d'activités glanées à travers quelques
affiches ou communiqués épars, ou extraites
de mémoires défaillantes.
Ceux-là
ou celles-là qui ont vécu cette époque,
ou les personnes que l'art ou l'incarcération intéresse,
sont invitées à explorer ce site illustré
de centaines de photographies d'uvres
d'art, d'événements,
de documents promotionnels,
de prisons.
Mais aussi de témoignages
de la part de visiteurs ou de participants directs ou indirects
à cette 'aventure touchante et, à n'en pas douter,
inspirante'. De la part également des médias,
sous forme d'articles
de presse.
Dans
cette mesure les initiateurs de ce site internet (édifié
sans intention de gain pécuniaire mais plutôt
dans un esprit à la fois d'éducation, de témoignage
historique et de promotion de l'art), qui sont aussi les pionniers
du MDACQ et de la GALERIE MAXIMUM, invitent
les visiteurs à prendre contact
avec eux et à manifester, privément ou publiquement,
leur sentiment à l'égard du concept d'art carcéral
ou de son actualisation, à l'égard de l'aventure
de la GALERIE MAXIMUM, à l'égard du site
lui-même. Il va de soi, dans cet esprit, que toute requête
légitime de retrait d'une photo ou d'une mention sera
agréée sur-le-champ, tel qu'indiqué dans
le cadre des politiques
du site, énoncées ailleurs.
Nous ne saurions passer outre à lexpression de chaleureux remerciements à lintention de toutes celles et de tous ceux qui ont contribué bénévolement ou quasi-bénévolement à lentreprise dont est issu ce site, les Stéphanie Boucher et Pierre Foisy notamment, de même que les Michel Bujold, Pierre-Paul Geoffroy, Daniel Lamoureux, Robert Rousse et Mario Viboux. Soulignons, à légard de ce dernier, que toutes les photographies en noir & blanc apparaissant sur ce site nous ont été généreusement offertes par ce photographe-partenaire, qui en conserve par ailleurs les droits.
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